Depuis le 1er janvier, les activités des Réunionnais, hors hydroélectricité, ont profité de mètres cube d'eau.
Nous avons consommé l'équivalent de piscines olympiques.
Je prends une douche rapide plutôt qu'un bain (j'utilise alors 3 fois moins d'eau).
Je ferme le robinet quand je me brosse les dents, quand je me rase, et quand je me savonne (sinon 12 litres disparaissent chaque minute dans les tuyaux).
Je vérifie que les robinets sont bien fermés et qu'il n'y a pas de fuite (un robinet qui fuit c'est 35 000 litres d'eau perdus par an, une chasse d'eau qui fuit c'est 250 000 litres d'eau perdus par an).
Je peux m'équiper de robinets thermostatiques (je règle la température de l'eau directement grâce à la graduation sur l'appareil).
Je peux installer un stop-douche entre le flexible et le pommeau de la douche ou bien une douchette à turbulence (qui fractionne les gouttes d'eau).
J'utilise la touche « éco » de mon lave-linge et de mon lave-vaisselle, lorsqu'elle existe.
J'attends que mon lave-vaisselle et mon lave-linge soient pleins pour les mettre en marche, sinon j'utilise la touche « 1/2 charge » lorsqu'elle existe.
Dans les toilettes, je privilégie la chasse d'eau à double commande (j'économise 10 000 litres d'eau par an).
Lorsque j'achète un lave-vaisselle ou un lave-linge, je vérifie qu'il s'agit d'un appareil économe en eau (classe A de préférence).
Comment repérer une fuite d'eau ? Avant de me coucher, je ferme tous les robinets et je relève le compteur d'eau. Je n'utilise pas d'eau la nuit. Je relève le compteur d'eau le matin. Si l'index a augmenté, c'est qu'il y a une fuite.
Si j'ai une ancienne installation de WC, consommant beaucoup d'eau, j'installe une bouteille d'eau pleine dans le réservoir, afin de réduire le volume d'eau nécessaire à la chasse d'eau.
Je préfère balayer mon allée au lieu d'utiliser un jet d'eau pour la nettoyer.
J'arrose de préférence tôt le matin ou le soir (l'évaporation de l'eau est alors moins importante et je fais une économie de 50% d'eau, pour la même efficacité).
Je gratte la terre autour des plantes, cela remplace 2 arrosages.
J'arrose directement au pied des plantes.
J'utilise l'eau de lavage des fruits et légumes pour arroser mes plantes.
Je plante des fleurs, des arbres et une variété de gazon adaptés au climat de ma région.
Je peux réduire l'espace consacré à la pelouse, car elle consomme beaucoup plus d'eau que d'autres plantes.
Je bâche ma piscine quand je ne l'utilise pas, cela réduit l'évaporation de l'eau de 80% (près de 200 litres d'eau peuvent s'évaporer chaque jour de la piscine).
Je fais laver ma voiture dans une station de lavage (je fais alors une économie de 140 litres d'eau), au lieu d'utiliser le tuyau d'arrosage.
Je peux installer un programmateur d'arrosage pour un fonctionnement le soir ou tôt le matin.
Dans mon jardin, j'utilise des techniques d'arrosage économes en eau comme le goutte à goutte.
Je m'équipe d'un système de récupération d'eau de pluie pour l'arrosage du jardin et les toilettes.
J'évite de tondre la pelouse à ras du sol. En gardant l'herbe à une hauteur d'au moins 6 cm, je protége les racines. Ainsi la pelouse retiendra mieux l'humidité.
Pour traiter les plantes, j'achète des produits biologiques naturels, plus respectueux de l'environnement et sans risque pour ma santé.
Si je dois impérativement utiliser des produits phytosanitaires chimiques, j'essaie de choisir les moins dangereux et les moins toxiques. En cas de doute, je n'hésite pas à questionner un professionnel.
Je suis les recommandations inscrites sur l'étiquette des produits phytosanitaires. Le surdosage ne rend pas le produit plus efficace ! En évaluant avec précision le nombre de plantes à traiter et en préparant la quantité juste nécessaire, j'évite d'avoir des restes en fin de traitement.
J'attends le bon moment pour traiter les plantes (le matin ou le soir) en évitant les situations de forte chaleur, de vent ou de pluie.
J'évite tout contact avec la peau pendant la préparation et l'utilisation des produits phytosanitaires en m'équipant de gants, de lunettes, de masque ou de combinaison.
Je me débarrasse des stocks inutilisés (produits périmés) des produits phytosanitaires ainsi que des emballages dans les filières adaptées.
Je range les appareils, outils et produits nécessaires au traitement des plantes dans un local fermé à clé et hors de portée des enfants et des animaux domestiques.
Les limaces et les escargots ont du mal à progresser sur des sols secs et fins. Je parsème sur leurs lieux de passage du paillage fin, de la sciure, du marc de café ou des cendres.
Je piége les limaces et les escargots en leur créant des abris artificiels. Des planches légèrement surélevées ou un sous pot posé à l'envers attireront ces intrus à la recherche de fraîcheur.
Une bande de tissu imprégné de glue fixée à la base d'un arbre empêche les fourmis d'y grimper.
Pour lutter contre les mauvaises herbes, je privilégie le désherbage manuel ou je pose un paillis végétal (sciure, tonte de gazon, paille) pour freiner leur développement. Ce système permet de garder le sol humide plus longtemps et donc d'arroser moins souvent.
Pour utiliser un produit phytosanitaire jusqu'à la dernière goutte, je rince les flacons vides, les appareils et les outils qui ont servi au traitement et je réutilise l'eau de rinçage lors du traitement suivant.
Certaines plantes se protègent entres elles des insectes et des parasites. Je fais les bonnes associations et c'est autant de produits chimiques que je n'aurais pas à utiliser : les oeillets d'Inde ont un feuillage odorant qui tient éloigné des légumes bon nombre d'insectes, dont les aleurodes (mouches blanches). Ils favorisent aussi le développement des tomates.
Certaines plantes se protègent entres elles des insectes et des parasites. Je fais les bonnes associations et c'est autant de produits chimiques que je n'aurais pas à utiliser : la capucine protège les arbres fruitiers des pucerons et donc également des fourmis qui les élèvent pour leur miellat. Elle éloigne aussi les Aleurodes (mouches blanches).
Je peux m'équiper de mitigeurs (je règle la température et le débit qui me conviennent avec une seule manette).
Je peux installer des réducteurs de débit sur les robinets (qui permettent de réduire la consommation d'eau de 40%, tout en gardant le même confort d'utilisation).
Je dose correctement la lessive, les détergents, ainsi que tous les produits de nettoyage et de jardin.
J'élimine les restes d'huile, de médicament, de solvant, de peinture dans les filières adaptées.
Je vérifie régulièrement le bon fonctionnement de ma fosse septique ou le bon raccordement au tout à l'égout.
